Gare aux corbeaux avec The Raven’s Circle

Gare aux corbeaux avec The Raven’s Circle
Mason Ewing Corporation

Depuis des siècles, le corbeau est perçu de différentes manières à travers les mythologies et les cultures du monde. Dans certaines traditions, il est un messager divin, porteur de connaissance, tandis que dans d’autres, il incarne la mort et les mauvais présages. Le film en préparation The Raven’s Circle explore cette ambivalence en utilisant le corbeau comme symbole central pour traiter des thèmes tels que la peur, l’inconnu et la mémoire refoulée. Découvrez aujourd’hui l’importance de ces célèbres oiseaux noirs et leur rôle dans ce film d’horreur, qui commence déjà à faire parler de lui dans la capitale mondiale du cinéma.

The Raven’s Circle, un titre qui évoque à la fois une forme universelle et des oiseaux souvent associés à la malchance, a rapidement attiré l’attention des amateurs de films d’horreur. Plusieurs publications et vidéos intrigantes ont déjà été dévoilées sur le compte Instagram de Mason Ewing, producteur, réalisateur et scénariste du projet, qui prévoit de sortir le film fin 2025. Ewing a confié à Toombow Kids plusieurs détails sur ce nouveau projet, qu’il ambitionne de diffuser à l’échelle mondiale. Ces objectifs semblent bien engagés, d’autant plus que la société Enorama Distribution a déjà annoncé qu’elle s’occuperait de la distribution du film en Europe et en Asie.

L’un des personnages-clés du film est un jeune homme mystérieux surnommé Black Crow, et une grande partie de l’intrigue se déroule dans une forêt. Tout au long du long métrage, les corbeaux jouent un rôle crucial, représentant à la fois la mémoire et les traumatismes cachés des personnages. À mesure que les héros se retrouvent piégés dans cette forêt isolée, chaque apparition d’un corbeau coïncide avec la révélation de vérités enfouies, de secrets longtemps ignorés. Ces oiseaux deviennent des guides involontaires qui conduisent les personnages vers des révélations difficiles à accepter. Mais la question demeure : ces vérités leur apporteront-elles la destruction ou une forme de libération ? Pour l’heure, nous n’en savons pas plus, ce qui ne fait qu’attiser la curiosité des fans.

Une certaine frustration s’installe parmi ceux qui espéraient en savoir davantage sur « Void », un cadavre de corbeau particulièrement dérangeant aperçu dans une photographie promotionnelle. Sur cette image, on voit Baba Wild, qui incarnera Black Crow, tenant l’oiseau mort, entouré de Louis Lopez, Eric April et Zacharie Malek, qui incarneront respectivement Arthur Laurent, Anthony Simon et Chris, alias “The New Jack”. Ce corbeau, une trouvaille de la société Ewing Power Production, a provoqué un certain malaise parmi plusieurs membres de l’équipe de tournage et partenaires ayant été en contact avec lui. Voir des comédiens poser avec un corbeau mort dans une forêt abandonnée… on pourrait presque croire au début d’un véritable film d’horreur !

La figure du corbeau dans le film symbolise également la transformation : les personnages sont confrontés à des événements qui les obligent à changer leur perception d’eux-mêmes et de leur passé. En ce sens, le corbeau peut être perçu comme un passeur entre deux états, deux mondes, voire deux époques. Le scénario du film se déroule en effet à deux périodes bien distinctes, 1965 et 2015, et le lien entre ces deux temporalités ? Toujours les corbeaux, omniprésents à travers les âges.

Si le corbeau sert de guide, la forêt de Kiston Black sera l’élément de décor principal dans The Raven’s Circle. Souvent utilisée dans les récits pour représenter l’inconnu, la forêt est un lieu où les lois de la civilisation disparaissent et où les personnages doivent affronter leurs propres angoisses. Dans ce film, la forêt incarne l’espace où les peurs des protagonistes prennent forme. Selon le scénariste, il ne faut donc pas s’attendre à des bois enchantés de conte de fées, mais plutôt à un lieu hostile, rempli de secrets et de dangers.

L’initiateur du projet, Mason Ewing, a également affirmé que les héros du film sont tous liés d’une manière ou d’une autre à cette forêt. Concernant la question de savoir si cet endroit est fondamentalement bon ou mauvais, il invite le public à attendre et à découvrir la réponse en visionnant le film. Ainsi, bien que de nombreuses zones d’ombre persistent autour de ce futur long métrage, une chose est certaine : il ne faudra pas avoir la phobie des corbeaux ou des forêts pour oser le regarder !