Les Aventures d’Eli Tilmann : l’hommage aux orphelins dans le monde

Les Aventures d’Eli Tilmann l’hommage aux orphelins dans le monde
Toombow Kids

Depuis quelques jours, la parution du nouveau roman Les Aventures d’Eli Tilmann : Le Mystère d’Athon Forrester fait grand bruit sur la scène littéraire. Disponible partout sur le net et sorti simultanément en anglais et français, ainsi qu’en version audio pour que les personnes non-voyantes et malvoyantes puissent aussi en profiter, tout le monde peut profiter de la bouffée d’air frais qu’amène ce récit d’aventures. La rédaction de Toombow Kids s’est également procurée le livre et après l’avoir lu, elle a constaté qu’en plus d’être un récit d’enquête, celui-ci était rempli de bienveillance pour les enfants orphelins, et plus encore : l’on peut même dire qu’il a été pensé pour eux. Le chroniqueur Petit Nounours vous apporte son analyse en exclusivité ici dans sa rubrique “Le Clin d’œil d’un orphelin”.

Bien qu’il soit difficile d’avoir des données exactes à ce sujet, le dernier rapport de l’UNICEF qui a quantifié combien d’enfants étaient orphelins dans le monde en 2019 estimait leur nombre à 140 millions. Des résultats qui donnent froid dans le dos quand on s’imagine la souffrance que doivent vivre toutes ces petites filles et petits garçons dans le monde, laissés pour compte et livrés à eux-mêmes pour beaucoup. Mais alors, quel lien entre ces enfants et Les Aventures d’Eli Tilmann ? Pour ceux qui le découvrent, ce roman signé Mason Ewing narre les péripéties d’un adolescent appelé Eli Tilmann qui va faire une enquête entouré de ses deux amis Logan Lost et Johnny Glanderwood afin de faire la lumière sur la mystérieuse disparition d’Athon Forrester. Dans cette histoire, l’auteur prend des libertés et ne poursuit pas toujours le fil rouge du récit et fait vagabonder le lecteur à la découverte des recoins et des habitants de Jonathanland, la ville fictive où se déroule l’intrigue. L’occasion pour lui d’aborder de nombreux thèmes comme celui de la famille, de l’amitié, l’amour, mais celui qui nous intéresse ici est celui des enfants sans parents. À un moment de l’histoire, le temps d’un flashback, Eli Tilmann nous ramène à sa petite enfance en revenant longuement sur la relation qu’il avait avec son meilleur ami de l’époque appelé Billy. Ce dernier avait malheureusement perdu sa famille dans un accident de voiture et s’était retrouvé placé dans L’Orphelinat des Étoiles Vagabondes. C’est un jour où le jeune Eli accompagnait sa mère qui allait y faire du bénévolat qu’il rencontra Billy et qu’ils se lièrent d’amitié jusqu’à devenir inséparables, à tel point qu’ils se considéraient ensuite comme des frères. Hélas, comble du malheur, le garçonnet qui vivait au centre fut lui aussi victime d’un accident de la route mortel vers ses 9 ans. Enfant métis d’origine afro-américaine par son père et nippo-américaine par sa mère, Billy était décrit comme un enfant dont la gentillesse n’avait d’égale que sa grande beauté.

De par ses origines et le portrait positif qui est dressé de lui, le roman d’Eli Tilmann veut briser certains clichés négatifs qui sont associés aux orphelins. En effet, ceux-ci sont aujourd’hui victimes de nombreux préjugés tels que le sentiment qu’ils soient “brisés à vie” à cause de l’absence de leurs parents et qu’ils seront plus durs à éduquer, qu’ils ont plus de chances de devenir des jeunes avec des problèmes physiques ou mentaux, qu’ils sont issus de milieux défavorisés, qu’ils ne pourront pas réussir dans la vie, etc. En parlant de sa relation avec son ami, Eli montre que ces préjugés sont faux, que les enfants orphelins ont le potentiel de grandir, de s’épanouir et de contribuer positivement à la société comme n’importe quel autre enfant. En encourageant les gens à mieux chercher à les comprendre, le roman contribue à briser ces stéréotypes négatifs et à promouvoir l’inclusion des enfants, quel que soit leur statut familial. De plus, quand on lit entre les lignes et qu’on s’intéresse au parcours de l’auteur du livre, on se rend compte qu’il remplit une autre fonction.

Pendant son enfance, l’auteur d’Eli Tilmann, Mason Ewing, menait une vie difficile. Tout ce qu’il voulait à l’époque, c’est d’avoir des amis pour jouer avec lui, sauf qu’il était même privé de ce droit pourtant élémentaire. Pour s’échapper de son quotidien et rêver, son échappatoire était la lecture, et il adorait tous les genres de livres, en particulier les romans d’aventure. Nous pouvons faire un parallèle : lorsqu’il a écrit Les Aventures d’Eli Tilmann, il a voulu permettre à tous les jeunes dans le monde qui n’ont pas de famille, de copains, de copines, d’amis ou qui ont une vie malheureuse de pouvoir être heureux en s’imaginant être dans la bande d’Eli. C’est sûrement la raison pour laquelle le héros s’adresse autant à nous les lecteurs et nous confie autant de secrets et de détails sur lui et sa vie. En étant proche de nous, il nous fait nous sentir spéciaux et nous donne à tous l’impression de faire partie de la même famille. Enfin, à chaque achat d’un roman, la maison d’édition Ewing Publication reversera 20 % de la recette à l’association SOS Madison International qui lutte pour les droits et le bien-être des enfants, que ce soit dans les orphelinats, les écoles, ou ailleurs, et qui a déjà mené de nombreuses actions dans ce sens.

Les Aventures d’Eli Tilmann, une dédicace à tous les orphelins de notre planète qui nous rappelle l’importance de chérir nos enfants et que chaque petit être qui naît sur Terre mérite tout notre amour.

Petit Nounours
Salut écoute, moi c'est le petit Nounours qui a perdu sa maman, à présent j'ai grandi. Cette rubrique, je l'ai créée pour toi qui vit à l'orphelinat. Ne baisse pas les bras, sache qu’on peut toujours s'en sortir et que quelque part dans les étoiles, il y a une petite lumière qui veille sur toi. Alors garde toujours espoir, n'abandonne jamais. Et moi Nounours, je suis aussi là pour toi.