Nicolas, papa, raconte la PMA !

Nicolas et Anaïs
Toombow Kids

Depuis la toute première insémination artificielle avec donneur de l’Histoire en 1884 aux États-Unis, les techniques de Procréation Médicalement Assistée, ou PMA, ont fait d’immenses progrès et sont aujourd’hui devenues des pratiques de plus en plus courantes dans la société. Dans le pays de l’oncle Sam par exemple, près d’un enfant sur 65 est issu d’une PMA ! Malgré tout, on constate toujours une certaine méconnaissance du public sur le sujet et certains préjugés ont la peau dure. En effet, les médias, livres, publicités et autres qui en traitent ont tendance à laisser dans l’ombre les hommes alors qu’ils sont au même titre que leur conjointe impliqués dans cette aventure qui s’avère parfois semée d’embûches. Et justement, Nicolas a tenu à partager au micro de Toombow Kids son expérience en tant que papa ayant eu recours à la PMA pour avoir un enfant avec sa conjointe.


Aujourd’hui âgés respectivement de 22 et 23 ans, c’est cinq années plus tôt sur les bancs du lycée en France que commença l’idylle entre Nicolas et Anaïs. Très tôt en 2018, ils ressentent l’envie de fonder une famille. Les jours, les semaines et les mois défilent mais Anaïs ne parvient pas à tomber enceinte. Après que se soit écoulé le délai d’une année et demie obligatoire avant d’y avoir recours, le couple décida de se lancer dans un traitement de PMA. Pour les plus jeunes lecteurs et lectrices de Toombow Kids qui ne sauraient pas ce que c’est, Nicolas apporte une définition simple.


« La PMA, c’est quand Maman et Papa n’arrivent pas avoir d’enfant naturellement et qu’ils ont recours à des spécialistes pour les aider. »


C’est le début d’une série de nombreux rendez-vous médicaux pour les deux tourtereaux. Anaïs fait entre autres des échographies pelviennes ainsi que des hystérosalpingographies afin de voir s’il n’y a pas de problèmes avec ses trompes tandis que Nicolas effectue des prises de sang et un spermogramme. Le verdict tombe alors : Anaïs est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques, un trouble faisant que ses ovules n’ont pas assez de maturité pour enfanter. Après la prise de plusieurs médicaments sans résultats, le traitement passe un nouveau cap avec le recours de piqûres sensées stimuler les ovaires. Une étape ayant beaucoup marqué Nicolas :

« La gynécologue me montrait comment faire la piqûre au début et après, c’était à moi de la refaire à la maison sur ma conjointe. C’était dur, je n’aimais pas faire ça. Au total, elle en a reçu plus de 300, on se demandait quand ça s’arrêterait ! »

C’est le 13 septembre 2021 en plein pendant leur repas qu’arrive la plus heureuse nouvelle de la vie du jeune couple : l’annonce d’une grossesse positive ! Une bénédiction qu’ils n’attendaient plus après ces années de lutte acharnée. Avec le recul, Nicolas souhaite adresser un message aux parents qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure de la PMA :

« Il n’y a pas honte à lancer une PMA. Quand on l’a annoncé à nos proches, ça leur a fait bizarre mais c’était notre choix. On a tous le droit d’avoir cette chance ! Et puis, les médecins étaient là pour nous accompagner jusqu’au bout. La gynécologue de ma compagne lui avait dit que tant qu’elle ne serait pas enceinte, elle ne nous lâcherait pas ! »

Leur enfant, que nous appellerons Calvin, est aujourd’hui âgé de 4 mois et se porte à merveille. Pour en apprendre plus sur la parentalité et répondre aux questions de futurs parents voulant avoir recours à la PMA, Nicolas vous invite à découvrir sa chaîne YouTube « Un Couple, une PMA » !

Toombow
Bonjour à tous les parents et enfants du monde entier, comme vous voyez le gentil train Toombow a pensé à tout le monde. Cette rubrique fera la part belle aux témoignages de certaines mères ou pères. Il y a certains parents qui vivent des moments difficiles à cause d'un enfant handicapé ou malade. Grâce à l'amour pour leur enfant, ils gardent espoir, alors venez découvrir leur quotidien, leurs joies et leurs peines. Qui sait, cela pourrait peut-être vous aider, vous donner des idées, comme dit Toombow « tchou tchou ».