Mes chers lecteurs… attachez vos ceintures et planquez vos bouteilles d’eau ! Cette semaine, un petit nuage planait au-dessus du lycée Alejandro Moya, et il n’avait rien à voir avec la météo… mais plutôt avec une intoxication alimentaire qui a bien failli virer à la catastrophe johnlandaise !
Tout commence deux jours avant le tant attendu match entre les Johngold de Jonathanland et les redoutables Black Eagles de Centralville. L’ambiance est survoltée, les entraînements sont intenses, et tous les regards sont tournés vers Bobby Prapra, capitaine charismatique et meneur infatigable de l’équipe des Johngold. Le lycée vibre, les pom-pom girls des Golden Stars, menées par la populaire et redoutablement élégante Lawna Grayson, peaufinent leurs chorégraphies, les banderoles sont prêtes, tout le monde y croit.
Mais… BOUM. La veille du match, c’est le drame. La moitié de l’équipe est clouée au lit, et pas à cause d’un excès d’effort… Non non, mes amis. Diarrhée, maux de ventre, sueurs froides : tous les symptômes d’une intoxication au laxatif puissant. Oui, vous avez bien lu. Quelqu’un a visiblement voulu jouer les apprentis chimistes… et ça ne sentait pas que la lavande dans les vestiaires, si vous voyez ce que je veux dire.
Très vite, Lody Gann, Jean-Sébastien Stoffel, Sidney Silva, Arthur Young, Mason Baker et Eli Lopez figurent parmi les premiers touchés. Lenny Boom et son frère Penny ont quant à eux été les plus sévèrement atteints : une vraie catastrophe au niveau du… bas du dos. Les soupçons montent aussi vite que la température dans l’infirmerie.
Et le pire ? Un petit mot griffonné trouvé dans les vestiaires :
Bonne chance sans vos intestins, losers. — Un ami de Centralville.
Scandale. Accusations. Rumeurs. Très vite, les élèves hurlent à la triche.
Les Black Eagles nous ont sabotés !
Peut-on entendre dans les couloirs. Certains proposent même d’annuler le match ou de déposer plainte. Mais dans ce tourbillon de colère et de confusion, Bobby Prapra garde son sang-froid.
Attendez. Si c’était eux, c’est trop évident… Et pourquoi laisser un message ? Ça pue la mise en scène.
Dit-il calmement, tout en distribuant des bouteilles d’eau et du charbon actif à ses camarades.
On ne va pas accuser sans preuve. Lawna, tu peux nous aider ?
Et là, entre en scène Lawna Grayson, petite copine du capitaine des Golden Stars et superstar du lycée. Sa popularité est telle que même les profs cèdent à ses requêtes avec le sourire. En quelques heures, elle lance sa propre enquête. Discrète mais efficace, elle interroge les élèves, fouille les réseaux sociaux et active ses amies pom-pom girls comme une véritable escouade d’espionnes en mini-jupes à paillettes. Et ce qu’elle découvre… est incroyable.
Car figurez-vous que le coupable… ou plutôt la coupable, n’est autre que Sasha, la petite amie de Lenny Boom. Oui, oui. Cette douce et charmante élève en apparence avait en réalité une rage sourde au fond du cœur.
Pourquoi ? Parce que Lenny, ce cher Lenny, avait oublié leur anniversaire de couple. Au lieu de l’emmener manger une glace comme il l’avait promis, il était parti… s’entraîner au basket. Résultat : Sasha s’est sentie humiliée, rejetée, invisible. Alors, dans un moment d’impulsivité, elle a subtilisé un sachet de laxatif ultra-puissant appartenant à son grand frère et en a glissé dans les bouteilles d’eau de l’équipe, pensant faire “juste une blague”. Une vengeance douce, pensait-elle. Sauf qu’elle ne s’attendait pas à ce que cela tourne aussi mal.
Une fois démasquée par Lawna, Sasha a fondu en larmes et a décidé de tout avouer. Accompagnée de ses parents, elle a présenté ses excuses à toute l’équipe des Johngold. Une scène bouleversante qui a laissé tout le monde silencieux.
Et le plus surprenant ? Lenny Boom, bien qu’encore pâle et crispé du ventre, lui a tenu la main et a dit :
Tu m’as fait peur… mais je sais que t’as fait ça parce que t’étais triste. On va en parler. Et t’inquiète… l’année prochaine, je te ferai livrer un bouquet de fleurs géant avec une pancarte !
Quant à Bobby Prapra, il a salué l’esprit d’équipe et la sagesse de ne pas avoir cédé à la panique.
C’est une leçon : même en cas de crise, il faut chercher la vérité avant d’accuser.
Finalement, malgré les maux de ventre et la panique, le match a eu lieu — dans une ambiance un peu ralentie, certes — mais avec honneur. Et même si les Johngold ont perdu de peu, ils ont gagné le respect de tout Jonathanland.
Et moi, votre Miss Tagada préférée, je vous le dis : dans la vie comme dans le sport, l’honnêteté, la patience… et un bon sens de l’humour, ça fait toute la différence !
À la prochaine, mes petits fouineurs !
Votre dévouée sorcière,
Miss Tagada
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